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Football Algérien

Et les grands perdants de l’ère Petković sont…

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Et les grands perdants de l’ère Petković sont…
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Intronisé sélectionneur de l’Équipe Nationale le 29
février 2024, Vladimir Petković a mis quelques temps à mettre sa
patte sur son équipe, mais des choix forts sont désormais
notables.

Vladimir Petković est là depuis moins d’un an mais,
déjà, trois périodes de son mandat sont notables :
la première est celle de la découverte avec cette fameuse
compétition FIFA un peu farfelue
qui opposait les Verts à
la Bolivie (victoire 3-2) et à l’Afrique du Sud (3-3) ; une
seconde, beaucoup plus tendue
, avec le retour des
éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde et
deux joutes inquiétantes face à la Guinée (défaite 1-2) et à
l’Ouganda (victoire 1-2) ; une troisième, enfin, avec des
qualifications expresses pour la Coupe d’Afrique
des
Nations 2025 et un formidable bilan de 5 victoires en 6 rencontres
(pour 1 nul), 16 buts marqués et deux petits buts encaissés.
Ces mini périodes dans la grande ère Petković se sont
également traduites par des choix de joueurs assez forts
:
la première était celle de la découverte du vivier, avec un
possible soutien extérieur pour établir une liste ; une seconde,
celle des premiers choix, des premières réussites et des premières
erreurs ; une troisième, enfin, destinée à établir un bloc équipe
bien défini et à y incorporer quelques rares nouveaux éléments. Si
certains n’ont jamais eu la chance d’appartenir à l’une ou l’autre
de ces périodes, d’autres, en revanche, n’ont pas su franchir tous
les paliers. Alors, qui sont les grands perdants de l’arrivée du
nouveau sélectionneur ?

Derrière, la marge n”est
pas si importante

Dans les cages algériennes, tout le monde le sait: il n’y a pas
de super talent qui évolue dans un très grand club d’un très grand
championnat. En conséquence, rares sont les essais et rares sont
ceux qui peuvent prétendre à évoluer en Équipe Nationale.
On pourra toujours noter que Moustapha Zeghba,
presque toujours appelé jusqu’alors, a été essayé face à l’Afrique
du Sud ; s’est assis sur le banc en juin et, enfin, n’a plus été
convoqué depuis, ni comme numéro 2, ni comme numéro 3.
Oussama Benbot, lui, a eu l’opportunité de
rencontrer son nouvel entraîneur suisse-bosnien mais il doit
également comprendre qu’il est clairement, au mieux, numéro 4
puisque le trio Oukidja (que Petković a tenu à sortir de sa
retraite) – Mandréa (probablement le numéro 1) et Guendouz (qui
oscille entre statut de numéro 2 et celui de numéro 3) sont devant
lui. Pareille lecture s’applique à Abderrahmane
Medjadel
, d’évidence, mais aussi à Zakaria
Bouhalfaya
qui pu visiter Sidi Moussa en octobre mais
n’eut pas pareille chance en novembre.
En défense, la donne est également très similaire. Un seul nom très
fort intervient: Abdelkader Bedrane, déjà écarté à
la fin de l’ère Djamel Belmadi, n’a pas été essayé par Petković en
dépit de ses 23 sélections et de ses bonnes prestations en
championnat. D’autres ont davantage d’excuses, comme Ahmed
Touba
(qui n’a pas joué pendant longtemps et retrouve
progressivement du temps de jeu) ou Zineddine
Belaïd
(lui aussi longtemps en manque de temps de jeu en
Belgique et peu utilisé par Belmadi en son temps). Le nouveau
Chouaïb Keddad n’a découvert la sélection que sous
Petković et les autres (Bounacer, Senhadji, Belkhiter etc.) ne
semblent pas (encore?) être en mesure de concurrencer le moindre
joueur déjà installé.
Côté latéraux, enfin, le bilan est très simple: tous ceux qui
étaient réellement sélectionnables et de très haut niveau l’ont été
comme Kévin Guitoun qui, écarté du FC Metz en
début de saison, n’était plus en mesure de concurrencer qui que ce
soit, bien qu’il faille noter qu’il n’avait pas beaucoup joué aux
débuts de Petković non plus. Les autres ne semblent plus prêts à
concourir ou simplement loin du niveau de ceux qui sont appelés
(Larouci, Ghoulam, Farès, Abdellaoui, Benayada ;
Radouani faisant office de compensation en cas d’absence d’Atal ou
de Farsi).

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Au milieu, une évidence et
d’autres volontés

Immédiatement vint à l’esprit, au moment d’évoquer le premier
milieu de terrain qui a perdu du crédit sous Petković, le nom de
Farès Chaïbi. Sa polyvalence lui a clairement joué
des tours mais son début de saison raté à l’Eintracht Frankfurt
aussi. Il a néanmoins été rappelé lors de la dernière trêve et
titularisé dans les meilleures conditions possibles face au
Liberia.
Derrière lui, aucun joueur réellement indispensable de l’ère
précédente ne se dégage, la faute notamment aux blessures qui ont
clairement dicté les choix de Petković. Haris
Belkebla
n’avait plus été appelé depuis 2023 et retrouve à
peine un bon niveau à Angers ; Sofiane Bendebka
était également écarté par Djamel Belmadi tout comme
Houssem Eddine Mrezigue ou Victor
Lekhal
, bref.
Les profils plus offensifs sont néanmoins davantage parlants. On
pourrait ainsi s’étonner de ne toujours pas revoir Ilan Kebbal qui
est très largement au dessus du niveau de la seconde division
française mais le joueur a lui-même admis avoir été pré-convoqué,
et son vécu en sélection est inexistant ; Abdelkahar
Kadri
, en revanche, aurait pu avoir sa chance. C’est
peut-être là un autre choix très fort du néo-sélectionneur qui
semble préférer un Ahmed Kendouci, aux
caractéristiques relativement différentes.

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L’attaque, un grand signal
et des avertissements

Deux grands noms se devinent aisément en attaque : Islam
Slimani
, évidemment, est un perdant de l’arrivée de
Petković, et il est accompagné dans sa déchéance par Youcef
Belaïli
, également totalement écarté par le nouvel
entraîneur des Verts. Si Slimani est resté un sérieux moment sans
club et retrouve progressivement sa forme au CRB, Belaïli, lui,
semble souffrir de sa réputation de joueur très difficile à
gérer.
Les situations personnelles (Ounas, Delort) et les affaires déjà
réglées (Ghezzal, Léris) mises à part, on peut également souligner
que Badreddine Bouanani, bien que convoqué
récemment n’a pas joué une seule seconde sous Petković. Son manque
de statistiques, assez criant pour un ailier, semble lui jouer des
tours et l’empêche de passer devant Mahrez et Hadj-Moussa, voire
Benzia (dont nous parlerons plus bas). Il conserve néanmoins une
certaine avance sur Billal Brahimi, lui aussi
complètement écarté par le néo-sélectionneur en dépit d’un retour
en forme remarqué en Belgique.
Enfin, et puisque cette analyse débutait par une séparation en
trois parties du mandat de Petković à la tête des Verts, il paraît
très difficile de ne pas noter que Yacine Brahimi
est passé de capitaine à joueur complètement écarté suite au match
très difficile face à la Guinée, perdu à domicile. Il fait moins
bien que Yassine Benzia, lui aussi joueur clef des
premières rencontres et depuis relégué à un statut de remplaçant
utile, conservant donc un minimum de statut en sélection. Bref, les
choix ne manquent pas !

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Le XI des joueurs écartés: Zeghba – Guitoun,
Bedrane, Touba, Larouci – Kadri, Chaïbi, Y. Brahimi – Belaïli,
Slimani, Bouanani

DZfoot

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