ALG : Une ambiance de fin d’un trop long « règne »

A trois mois de la fin de mandat des fédérations nationales sportives, dont celle du football, les yeux sont de plus en plus braqués vers le siège de Dely Brahim pour scruter le moindre mouvement en prévision de cette échéance, mais surtout de celle qui s’annonce (2024 – 2028). Dans l’entourage de l’actuel président, Walid Sadi, on s’active déjà, mais sans trop faire de bruit, car il est un peu tôt pour faire la moindre annonce, histoire de ne pas s’exposer et griller ses cartes à l’avance. Toutefois, quelques relais médiatiques et porte- voix ont laissé entendre que Sadi se présentera pour un autre – vrai – mandat, puisque l’actuel a été plutôt court et ne peut en aucun cas lui permettre de réaliser tous ses objectifs et les points de son programme.

Pourtant, dans une déclaration diffusée sur le site de la Fédération, Walid Sadi a annoncé qu’il avait réalisé tous les points pour lesquels il s’est engagé, avant qu’il ne soit contredit par plusieurs acteurs, dont Botola qui a décortiqué, à travers un dossier (voir le journal BOTOLA du lundi 23 septembre et les sites footafrique.com et Botola.dz), ce programme dans le moindre détail. Il a été salué par des membres de l’assemblée générale et les observateurs pour la pertinence de son analyse méthodique après avoir comparé tous les points à leur mise en œuvre, ainsi qu’en abordant plusieurs autres sujets non contenus dans ledit programme. Naturellement, les réputations surfaites, responsables de la catastrophique gestion du football professionnel, ont pris d’assaut les TV- privés sans pour autant convaincre.

Les réseaux sociaux ont mis à mal leurs arguments, et la réaction de quelques plateaux sur le bilan mitigé de Sadi les a amenés à nuancer leur position, appelant à ce que l’actuel président gestion- naire puisse avoir davantage de temps pour faire aboutir tous les chantiers qu’il aurait « ouverts ». Position que ces mêmes « soutiens » n’ont jamais eue pour les Fédérations précédentes et qui, aujourd’hui, plaident pour la sérénité
et la stabilité de l’institution. A présent, il reste que les soutiens (hors struc- tures) usent et abusent à soigner son image à coups de com’ et d’enfumage, à faire briller son bilan de fin d’année qui coïncide avec la fin du mandat contrarié 2020 – 2024, qui a vu le passage de trois présidents.

Cependant, rien n’est joué. Aucun potentiel candidat n’a sorti le nez, même si de petites rumeurs circulent autour de plusieurs d’entre eux, dont un ancien membre du Bureau fédéral qui a fait l’objet de quelques escarmouches sans lendemain. Le round d’observation devra se poursuivre durant les pro- chaines semaines, avant que les choses ne s’ébranlent. Il y a déjà comme parfum de fin de ‘’règne’’ de la candidature unique. C’est l’heure du changement, croit-on savoir, avec comme slogan du côté du 1er-Mai « l’application et rien que
l’application stricte des statuts ».