Football Nigérien
ALG : Amar Bahloul lorgne vers le TAS Lausanne
Une course contra la montre. L’ex-président de la Ligue régionale de Annaba, Amar Bahloul, suspendu par le Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF), a été débouté par le Tribunal algérien de résolution des litiges sportifs (TARLS). L’ancien membre du Bureau fédéral contestait, sur « le fond et sur la forme », sa mise à l’écart qui « ne respecte aucune disposition règlementaire sportive ni les droits fondamentaux garantis par la constitution, comme celui d’être auditionné », explique Amar Bahloul à Botola.
Le TARLS, qui n’a toujours pas notifié la décision à l’intéressé, a estimé la requête de Amar Bahloul « irrecevable », faute d’une base légale. Ce que conteste l’intéressé qui estime avoir tout fourni au Tribunal. «Nous avons saisi le Tribunal sur quatre axes principaux, qu’il ne peut contester, et nous avons même rappelé pour chaque situation les disposition légales et statutaires», nous indique ( ndlr- Botola) l’ancien vice-président de la Fédération algérienne de football (FAF).
«Nous avons avant toute chose contesté la compétence du Bureau fédéral qui ne peut se substituer à un organe juridictionnel», poursuit notre interlocuteur. Le Bureau fédéral ne peut prononcer que des mesures conservatoires jusqu’à ce que l’assemblée générale se prononce (art 36 des statuts de la FAF), ce qu’elle n’a pas fait au mois de juin dernier, puisque le cas de Amar Bahloul ainsi que ceux de Ali Malek et Abdelkrim Medouar (suspendus aussi) n’ont pas été inscrits à l’ordre du jour de cette réunion.
Et ce n’est pas tout, puisque Amar Bahloul nous rappelle que « l’audit ne peut être effectué que par une commission juridictionnelle, comme le stipule l’article 80, et que la constitution ainsi que l’ensemble des normes universellement admises garantissent le droit de tout un chacun d’être auditionné », ce que la Fédération algérienne de football n’a pas fait. L’ancien coordinateur des Ligues va jusqu’à remettre en cause la légalité de toute la procédure, en rappelant que l’article 80 des statuts de la FAF l’oblige à signer une convention avec les Ligues,« notamment dans les domaines techniques et financiers ». Des obligations ignorées par la FAF, selon l’intéressé.
Malgré les affirmations de Amar Bahloul, le TARLS a choisi de trancher en faveur de la Fédération algérienne de football (FAF), ouvrant la voie à l’ancien candidat au Comité exécutif de la CAF de saisir le TAS de Lausanne.
– NAZIM BESSOL