Football Algérien
Voici pourquoi Atal n’a pas signé à Marseille
Le mercato estival de l’Olympique de Marseille (OM) a été marqué par des rumeurs entourant Youcef Atal, le droit latéral algérien. Malgré un intérêt du joueur et des discussions entre les deux parties, son transfert à l’OM ne s’est pas concrétisé.
L’Olympique de Marseille a connu un été agité sur le marché des transferts, cherchant à renforcer son effectif après une saison décevante. Parmi les cibles envisagées, Youcef Atal a été évoqué comme un potentiel renfort au poste de droit latéral. À 28 ans, Atal cherchait désespérément une nouvelle opportunité pour relancer sa carrière après avoir libéré par l’OGC Nice.
Youcef Atal nourrissait l’espoir de rejoindre l’OM pour plusieurs raisons. D’une part, l’OM est un club avec une riche histoire et une base importante de supporters. D’autre part, le latéral voyait ce transfert comme une chance de se repositionner parmi les meilleurs joueurs de Ligue 1. Sa polyvalence et ses compétences techniques en faisaient un candidat idéal pour le système de jeu que souhaitait mettre en place l’entraîneur Roberto De Zerbi.
Atal a fait le forcing
Selon les révélations de Foot Marseille, Atal et son entourage ont tenté de convaincre De Zerbi de valider leur transfert en lui présentant des vidéos démontrant ses capacités sur le terrain. Cependant, malgré ces efforts, l’entraîneur a finalement décidé de ne pas donner suite à cette demande. De Zerbi privilégiait des joueurs qu’il connaissait déjà bien et qui avaient fait leurs preuves au sein du club.
Au lieu d’Atal, De Zerbi a opté pour Amir Murillo et Pol Lirola pour occuper le flanc droit de la défense. Murillo a montré une grande régularité dans ses performances, tandis que Lirola a contribué offensivement, marquant même lors de la victoire cruciale contre Lyon. Cette décision a été motivée par la volonté de maintenir la continuité au sein de l’équipe et d’éviter d’intégrer un joueur dont la forme physique était incertaine.
Un autre facteur ayant pesé dans la balance est l’opposition politique à la signature d’Atal. Des personnalités politiques locales, notamment le maire Benoît Payan, se sont exprimées contre cette éventualité. Ces oppositions ont ajouté une dimension complexe aux négociations, influençant probablement la décision finale du club marseillais.